Ce volume achève l’édition collective en 4 volumes intitulée «Coutumes et rites saisonniers dans les pays de l’Europe étrangère» (les volumes précédents: «Fêtes hivernales» (М.: Naouka, 1973); «Fêtes printanières» (М.: Naouka, 1976); «Fêtes d’été et d’automne» (М.: Naouka, 1978). Se basant sur les mêmes données que les trois volumes précédents, ce dernier volume en diffère quant à sa composition et son contenu. Pour présenter le matériel sous son aspect le plus spectaculaire, les trois premiers volumes ont été redigés selon le principe des saisons. En plus, les textes sont subdivisés en chapitres parlant plus précisément des coutumes de différents peuples et de groupes de peuples. Le présent volume traite plutôt des problèmes communs. Tout en ayant pour base les mêmes données européennes, il est enrichi de données comparatives portant sur les peuples des autres pays du monde.
Le présent volume possède de la structure suivante:
Après l’ «Introduction» générale définissant le problème et les objectifs de l’ouvrage, on trouve un aperçu d’historiographie présentant l’éventail des points de vues et des méthodes divers existant dans le domaine de l’étude des coutumes et des rites populaires. Il est à souligner que la conception des coutumes dépendait de l’état général et du niveau de développement des sciences humanitaires. Quand même la science a accumulé une réserve assez riche de connaissances concrètes et de bases théoriques en cette matière. Un article sur l’évolution historique des systèmes de calendrier, sur les calendriers populaires, civils et ecclésiastique précisant le rythme des coutumes et des rites se place aussi dans l’introduction.
On trouve ensuite la partie principale du volume contenant l’analyse des elements qui constituent le rituel des coutumes. Là où c’est possible, l’on suit le développement progressif de chacun de ces éléments à partir de ses sources historiques. L’un des éléments les plus anciens des fêtes rituelles provient, évidemment, de la pratique d’interpréter des signes et de faire de la divination: sur le beau et le mauvais temps, la récolte, etc. A l’origine de ces gestes il faut chercher des observations réelles des phénomènes de la nature.
Un autre élément important des rites saisonniers est lié au rituel magique destiné à augmenter la récolte et à protéger le bétail.
Les rites et les croyances érotiques ont pour base l’idée de l’identité de la fécondité de la terre et de la femme et se rapprochent de la sorte aux rites dits «agricoles». Ici, l’essentiel c’est le souci élémentaire de la reproduction de l’homme.
Une place importante dans les rites saisonniers des peuples européens appartient aux rites solaires (considérant le soleil comme une force purificatrice et féconde). On у rapproche souvent les rites et les croyances liés au feu en tant qu’élément purificateur et apothropéïque. Les rites et les croyances liés à l’eau (force purificatrice et féconde) occuprent eux aussi une place de choix. Les rites et les croyances se rapportant à la végétation, aux symboles de la verdure en tant que renouveau printanier, ont une histoire plus compliquée. Chacun de ces éléments fait l’objet d’un article à part. Se basant sur les études des éthnographes et des folkioristes anciens et nouveaux, leurs auteurs tentent d’expliquer le contenu et les racines des phénomènes en question.
Des articles spéciaux sont consacrés aux autres éléments des fêtes rituelles tels que l’emploi des masques et toutes sortes de déguisements, la nourriture rituelle des fêtes, la coutume de faire des donations.
Il у a enfin un article portant sur le sujet même des coutumes et des rites. Est-ce qui fête? Qui participe à telle ou telle cérémonie, à tel ou tel rite? Comment la structure sociale se transforme-t-elle dans les gestes d’un coutume saisonnier? La cellule de base en a été, évidemment, une communauté de village (encore plus tôt, une communauté de tribu). Avec le temps, elle était progressivement remplacée par une communauté familiale. On a vu donc paraître une famille patriarchale (grande) ou une famille nucléaire (petite). D’où vient cet entrelancement des rites saisonniers avec la tradition familiale (se sont les noces, les rites funêbres, etc.). De nos jours on voit renaître cet esprit de rituel collectif, mais basée sur les rapports sociaux nouveaux.
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This volume concludes the 4-volume publication of «Calendar Customs and Rites in — Europe Outside the USSR». The previous volumes were: «Winter Festivals», Moscow, Nauka, 1973; «Spring Festivals». Moscow, Nauka, 1976; «Summer and Autumn Festivals», Moscow, Nauka, 1978. This volume is based on the same information as the first three volumes. However, it differs considerably in structure and general content. In the first three volumes the information was grouped in seasonal cycles, and within each cycle the division was according to ethnic groups. The fourth volume is structured according to problems. It is based on chiefly the same European data, but in addition comparisons are made with peoples in other parts of the world.
This is a basic outline of the contents:
After the Preface which states the problems analyzed and the aim of the study there is an extensive historiographic review of various viewpoints and approaches to the study of folk customs and rites. The very concept of customs changes depending on the general state and level of development in the human area studies. On the whole enough a sufficient amount of factual information and theoretical understanding have been developed in this area. Also of an introductory character is an article on the historical development of the calendar system, on folk, civil and church calendars determining the rhythm of festivals and rites.
After this introductory material there is a study of individual components in calendar rites and customs. Each of these components is observed as they have developed from their historical sources. One of the most ancient elements of festive ritualism was, most likely, the practice of observing the «omens» and the practice of «divinations» of the weather, harvests etc. Such conjecture was probably based on the actual observation of weather phenomena.
Important components of the ritualistic calendar are magic rites related to agriculture and stock-breeding and intended to increase crop yields and herds.
Rituals of an erotic nature as based on the idea of likening the fertility of crops to that of women are closely adjoining to the agricultural rituals and superstitions. They expressed a basic concern for human reproduction.
The rituals and beliefs of a solar nature (the sun as a purifying and fruitful force) have left a tangible imprint on the ritualistic calendar of the people of Europe. Superstitions and rituals regarding fire, a purifying and apotropeic element, and rites, connected with water, also a purifying and fertile force, are very important, too. The superstitions and rituals related to vegetation, the symbol of greenery as the spring revival of nature, have a more complicated origin. Each of these components of the ritualistic calendar is discussed in separate articles. The authors, guided by the studies of earlier and current ethnologists and folklorists, strive to disclose the roots of the phenomena under discussion.
Various articles also comment on such elements of festive rituals as masks, ritual food, and gifts.
There is a special article about the performers of calendar customs and rituals. Who takes part in the festivals? Who performs the rituals? How is the social structure interpreted in the ritualistic calendar? The original and active group, undoubtedly, was the rural, and earlier, probably, the gentile and tribal community. Later this group was gradually superceded by the family — an extended patriarchal or a small nuclear family. Therefore, the calendar ritualism is intermixed with family rites (marriage, funeral, etc.). Today ritual collectivism is being revived in some areas, but with a new social meaning.
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Mit diesem Band wird die vierbändige Reihe «Volksbräuche und Riten im Jahreslauf im ausländischen Europa» abgeschlossen. (Drei vorhergehende Bände: «Winterfeste», 1973; «Frühlingsfeste», 1976; «Sommer- und Herbstfeste», 1978, Moskau, Verlag «Nauka»). Darin wird dasselbe Faktenmaterial wie in den anderen drei Bänden ausgewertet, doch unterscheidet sich dieser Band seiner Struktur und dem Inhalt nach wesentlich von ihnen. Ist in den ersten Bänden das Material entsprechend den Saisonzyklen und in jedem einzelnen Band nach Völkern und Völkergruppen zusammengefaßt, so ist es im letzten Band der Problematik nach systematisiert und durch viele vergleichende Angaben über die Völker anderer Erdteile bereichert worden.
Der Band ist folgendermaßen aufgebaut:
Nach der Einführung, in der das eigentliche Problem und die Forschungsziele formuliert sind, folgt eine umfassende historiographische Übersicht der verschiedenen Standpunkte und Einstellungen bei der Erforschung der Volksbräuche und — rituale. Die Auffassung der Bräuche hängt vom allgemeinen Stand und Niveau der Entwicklung der Gesellschaftswissenschaften ab. Im großen und ganzen ist genügendes Faktenmaterial und theoretische Erkenntnisse des gegebenen Gegenstandes gesammelt worden. Einführenden Charakter hat auch der Beitrag über die historische Entwicklung der Zeitrechnungssysteme, die Volks-, Bürger- und Kirchenkalender, die die Rhythmik der Feste und Rituale bestimmen.
Weiter folgt der Hauptteil, d. h. die Erforschung der einzelnen Komponenten, die den Ritus der Kalenderbräuche ausmachen. Jede dieser Komponenten wird nach Möglichkeit in ihrer Entwicklung vom Ausgangspunkt an verfolgt. Eine der ältesten Elemente des Festritus waren wohl die Beobachtung verschiedener Merkmale und Regeln sowie das Wahrsagen über das Wetter, die Ernte usw., denen reale Beobachtungen der Naturerscheinungen zugrunde lagen.
Wichtige Komponenten des Kalenderritus sind magische Rituale, die mit dem Ackerbau und der Viehzucht in Zusammenhang standen und die eine Erhöhung; der Ernteerträge und des Viehzuwachses bezwecken sollten.
Diesen angeblichen landwirtschaftlichen Ritualen und Volksglauben schließen sich Rituale erotischen Charakters an, die auf die Idee der Gleichheit der Ertragsfähigkeit des Bodens und der Fruchtbarkeit der Frauen beruhen. Ihnen liegt die spontane Sorge um die Reproduktion des Menschen selber zugrunde.
Eine wesentliche Spur im Kalenderritus der europäischen Völker hinterließen die Rituale und Glauben, die mit der Sonne verbunden waren (Die Sonne als reinigende und fruchtbringende Kraft). Ihnen sehr nahe stehen die mit dem Feuer als reinigende und schützende verbundenen Rituale und Volksglauben. Bedeutenden Raum nehmen auch die Wasserrituale ein (Das Wasser als reinigende und fruchtbringende Kraft). Von komplizierterer Herkunft sind die Rituale und Volksglauben, die sich auf Pflanzen und die Symbolik des Grüns als die im Frühling wiederbelebende Natur beziehen. Jede der obengenannten Komponenten des Kalenderritus wird als seIbständiger Beitrag abgehandelt. Die Verfasser der Beiträge stützen sich auf die Ergebnisse der Forschungen der alten und neuen Ethnographen und Foikloristen und versuchen die Quellen und den Inhalt der zu erforschenden Erscheinungen aufzudecken.
Einige Beiträge behandeln solche Elemente des Volksritus wie Maskenverwendung, Verkleidung, Fest- und Ritusessen sowie Schenkungen aus festlichen Anlässen.
Ein Beitrag bezieht sich auf das Subjekt der Kalenderbräuche und — rituale. Wer feiert und aus welchem Anlaß? Wer beteleiligt sich an den rituellen Zeremonien? Wie spiegelt sich in den Kalenderritualen die soziale Struktur wider? Das primäre handelnde Kollektiv war natürlich die Dorfgemeinde (früher wahrscheinlich die Gentilgemeinde). Später wurde sie — mit einer Reihe von Zwischenstufen — durch die Familie verdrängt: die große patriarchalische und die kleine nukleare Familie. Daher auch die Verflechtung des Kalenders mit dem Familienritus (Eheschließungs-, Beerdigungszeremonien usw.). In unseren Tagen wird manchenorts der Rituskollektivismus auf einer neuen sozialen Grundlage wieder ins Leben zurückgerufen.